Ivan Jullien

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De la guerre d’Indochine à l’OLYMPIA

Ivan Jullien c’est 10.000 séances d’enregistrement, plus de 10 000 arrangements, une dizaine de musique de films, un jazzman ouvert à toutes les musiques de la variété au rock.

La vie d’Ivan Jullien est comme un roman qui se termine bien. Après une adolescence difficile, c’est la fuite vers l ‘Indochine après deux ans de guerre, il découvre le jazz et retrouve son goût pour la musique.
Ivan Jullien né en 1934 à Paris, dans une famille aimant la musique. Famille Emigrée de Bourgogne , dont l’arrière grand tante La Malibran ( Maria Felicia Garcia) mezzo soprano célèbre au XIX° et début du XX° siècle.)

Son père était architecte aux monuments historiques. Ses parents se sont connus par la musique. (Ils faisaient des piges à l’Opéra , 7 ans plus tard ils se marient). Ils ont trois enfants : Ivan et ses deux soeurs. La musique fait partie de la vie de famille. Ses deux soeurs font du piano. Ivan se passionne pour la musique, il découvre le jazz en allant au cinéma en 1942 voir Hollywood hôtel (1937) réalisé par Busby Berkeley. Au générique Dick Powell, Lola Lane, Ronald Reagan mais surtout Benny Goodman et Harry James. Ce film est resté dans les mémoires pour la chanson » hooray for Hollywood » chantée par Johnnie Davis et Frances Langford accompagné par l’orchestre de Benny Goodman.

Adolescence

Ivan connut une adolescence agitée. Elle conduira ses parents à le mettre dans une maison de correction, tenu par des salésiens. Là un abbé va lui apprendre à jouer du clairon. A 17 ans Ivan julien veut changer d’air et fuir cette vie déprimante. Il s’engage pour la guerre d’Indochine dans les commandos de marine, c’était pratiquement un suicide déguisé. Là il sera matelot radio. Après un 6 mois de formation à l’école des radios, en France et un mois et demi à l’école des commandos à Saïgon, Ivan découvre la guerre et la fait pendant deux ans. Après Dien Bien Phu en 1954, vient l’heure de la libération, le retour à la vie civile. Durant son service il passe quelques semaines au Japon, où le navire, sur lequel il est affecté doit être caréné. Là il découvre les orchestres et musiciens américains et japonais. La musique, le jazz seront sa planche de salut.

En avant la musique

A sa libération fin 1954 , il s’achète une trompette, ce qui déplaît à ses parents et passe son bac en 1955. Puis c’est la rupture avec sa famille, il va faire tous les métiers, il galère pour gagner sa vie. Au bout du compte, il décroche une place chez Thomson Houston( 1956-1957) comme dessinateur, son père lui avait appris à dessiner , faire des plans, et aussi la sculpture.

Le soir il joue et fait des boeufs au Tabou à Saint Germain des Prés. Il rencontre différents noms du jazz, comme Fohrenbach qui lui conseille de travailler le son, la lecture de la musique. Il croise aussi Jimmy Walter. De la rive gauche il passe à la rive droite au « le sexy » rue Pierre Charron. Lorsque son engagement au Sexy prend fin, il va au marché des musiciens à Pigalle, et joue dans différents orchestres, il fera le gala des accordéonistes. Ivan a appris le solfège avec le piano et se forme tout seul. Il devient musicien à plein temps en 1957.

Au cours de cette période il rencontre Benny Bennet, batteur, (marié à une cubaine, venu en France. blessé de guerre en 1944. Il revient en 1946 comme musicien mélangeant jazz et rythme tropicaux).Ivan est engagé dans son orchestre, où figure Michel colombier au piano et Michel Portal au saxo alto.

De 1958 à 1961 Ivan va faire ses classes dans l’orchestre de Benny Bennet, il peaufine son jeu et termine 1er trompette .Ensuite on le retrouve avec Alix Combelle, Los Cangaceiros, Eddie Warner, allemand ayant fui le nazisme, avec l’orchestre du trompettiste Sonny Grey.

Ivan se souvient qu’à cette époque, il savait tout juste lire la musique, mais il dispose d’une bonne feuille, il apprend à faire des arrangements, son premier arrangement sera sur « mon légionnaire », créé par succès de Marie Dubas(1936) écrite par Raymond Asso sur une musique de Monique Monnot. Mon Légionnaire est l’un des premiers succès d’ Edith Piaf. Il fait aussi de la copie d’autres arrangeurs confirmés.

« Ma première séance d’enregistrement fut en 1962 avec Georges Jouvin, il y avait 4 trompettes dans le grand orchestre. Georges Jouvin lui dit tu fais ce que tu veux, la trompette est à toi ! »

Le monde de la musique les premiers pas

En septembre1961 il rentre comme trompettiste dans l’orchestre dirigé par Daniel Jeanin, faisant mentir sa mère, qui lui avait dit sans le conservatoire tu ne feras rien. L’orchestre de Daniel Jeanin se se retrouve sur la scène de l’Olympia qui servait occasionnellement de studio d’enregistrement, faute de disponibilité de dernière minute du studio René Boulanger.

Bruno Coquatrix passant par-là est très impressionné par le son et l’allure d’un orchestre de jazz dans son Music-hall. Séduit, il décide d’embaucher l’orchestre sur un coup de tête.

Daniel Jeanin dispose de 3 trombones, les 4 trompettes sont Ivan Julien, Georges Bence, Pierre Toesca, Adrien Féraud, Raymond Fonsèque occupe le poste de 1er trombone, Marc Steckar, Emile Vilain sont les 2 autres trombones, Jacques Nourredine, le père de la chanteuse Juliette, les rejoindra comme premier alto, à la batterie René Nan tient les baguettes. Cette aventure dure jusqu’en 1963.Les parents d’Ivan viennent à l’Olympia et sont trés fiers de leur fils.

Parmi les premiers programmes de l’orchestre celui de Johnny Hallyday. A cette occasion, Raymond Fonsèque, qui était l’arrangeur de plusieurs titres et chef d’orchestre renforce

L’orchestre accompagne de nombreuses vedettes pendant 3 ans: Paul ANKA, Jacques BREL, Giliola CINCUETTI, MILVA, Trini LOPEZ, Gilbert BECAUD, DALIDA, Petula CLARK, John WILLIAMS, Marlene Dietrich, Les BEATLES…

Daniel Jeanin avait un statut particulier à l’Olympia: il était lui-même l’employeur des musiciens de son orchestre. Il payait les musiciens au mois.

« A chaque fin de programme, le jour de la dernière les musiciens avaient pour habitude faire des gags le plus souvent à l’insu de la vedette, au point où Bruno Coquatrix priait instamment les musiciens de s’abstenir de plaisanteries saumâtres, tout en ne pouvant dissimuler un petit sourire en coin plus ou moins complice ».

En 1964 Ivan Julien tourne avec jacques Helian, Margaret Helian, amie d’Ivan ( fille de Jacques chantait avec les Helianes, elle connaissait bien Hallyday, elle était choriste, cela permet à Ivan de faire quelques galas avec Johnny Hallyday, puis de restre il reste 2 ans et demi 64-65 à l’époque de Joey et les showmen, Bobbie Clarke est à la batterie.

Vince à l’Olympia avec le BCN et Ivan Julien Photo J L Rancurel

Le trompettiste devient arrangeur

Ivan travaille beaucoup avec Jacques Denjean qui fait des arrangements pour la plupart des chanteurs et chanteuses. Ivan faisait le nègre car Jacques Denjean ne pouvait satisfaire tout le monde. Vassiliu le convoque et lui demande des arrangements. Très content, des arrangements pour l’orchestre de 39 musiciens, Vassiliu le prend pour la tournée qu’il fait avec Johnny. Au cours de la tournée Johnny admiratif des arrangements du tour de chant de Vassiliu, apprend que c’est Ivan l’arrangeur. Il demande à Ivan de lui faire des arrangements. Puis ce travail va faire boule de neige et Ivan julien prend place dans le petit monde des arrangeurs réputés.

Dans les périodes calmes, il joue avec Vince Taylor dont il connaît le batteur Bobbie Clarke de Johnny. Bobbie le présente à Vince, Ivan Julien est invité pour l’enregistrement de Vince Taylor « live »en 1965. La réputation d’Ivan fait qu’il fait les arrangements pour le gratin de la chanson française : Aznavour, Nougaro, Nicole Croisille, Barouh, Nicoletta, Distel, Françoise Hardy, Salvador…

1966 Ivan Jullien musicien de studio très demandé, enregistre la « passionnata » avec Guy Marchand en 5 minutes en 2 prises, alors que le rythme habituel est de 4 morceaux par tranche de trois heures. On le retrouve pour des séances de Brel, Ferré, Nougaro., et aussi de Mireille Mathieu, Dalida et Eddy Mitchell. La journée commence à 9 heures. 10 000 séances. Au point qu’un jour Ivan craque et doit faire une cure de sommeil. Michel Colombier, son ami reprend ses engagements, le temps pour Ivan de se refaire une santé.

Au début des années 70, il travaille deux ansEavec eddy Mitchell, pour lequel il compose le petit escroc.

Mythiques albums solos

Tout ce travail conduit Léo Missir directeur artistique de Barclay venu du Jazz et toujours passionné par cette musique à lui proposer de faire un album.

Ce sera Paris Point Zéro en 1966. Il compose 8 des 10 titres et parallèles composé par Christian Chevallier.

Ivan réuni des musiciens de premier plan : aux trompettes : Maurice Thomas, Roger Guérin, et Frédéric Gérard, Bernard Vitet, trompette et bugle, aux trombones : Raymond Katarzinski, Christian Guizien, trombone basse Camille Verdier, Michel Portal, saxo alto et ténor, flûte, Robert Garcia, saxo alto et ténor, Jacques Nourredine saxo soprano et baryton, Jean Louis Chautemps, saxo baryton, Eddy Louiss piano et orgue, Gilbert Rovere, contrebasse, Charles Bellonzi batterie. André Arpino, batterie, et Bernard Lubat batteur sur 2 morceaux.

Cet album devenu un classique apprécié des amateurs de jazz est suivi par Big Jullien Riviera Sound 1 enregistré en 1968 et 1969. on retrouve dans cet album un hommage à Quincy Jones, comme le précise Bruno Guermonprez dans la réédition Jazz In Paris :» L’album est le fruit de la passion sincère pour Gil Evans et Quincy Jones d’où naissait ce sentiment de plénitude et d’économie des moyens de la profusion sonore».

En 1968 -69, c’est Big Jullien Riviera Sound 1 :

On retrouve les mêmes musiciens, à quelques exceptions près : Jean Baissat remplace Fred Gérard, à la trompette, Pierre Gossez ou Robert Garcia et Georges Grenu sont aux saxos, Maurice Vander ou Michel Colombier au piano, Raymond Gimenès ou Pierre Cullaz ou Jean Claude Oliver aux guitares, Francis Darriscuren remplace Rovère à la basse, André Arpino ou Pierre Alain Dahan sont à la batterie .

Les compositions sont soit d’Ivan soit de Michel Colombier. A l’exception de Time square de Charles Mingus. Cet album est suivi de Secret service en 1971. Là encore nous retrouvons la fine fleur des musiciens de jazz français :
Aux trompettes : M.Thomas, F.Verstraete, (trumpet boy), Tony Russo, Michel Poli, Jean Baissat;
Aux trombones :Jacques Bolognesi, Christian Guizen, Charles Verstraete, et Pierre Goasguen.
Trombone basse : Benny Vasseur, Gérard Vassot,Yann Valada, Jean Jacques Justafre au cor,Jacques Nourredine au saxo alto,Pierre Gossez, Robert Garcia, Jean
louis Chautemps, Marcel Canillard au saxo ténor, Jacques Di Donato au saxo baryton,Marc Steckar, soubassophone,Michel Graillier au piano, Pierre Cullaz
à la guitare, Jacky Samson à la contrebasse,Francis Darrizcurren, basse électrique, André Ceccarelli à la batterie et Marc Chantereau aux percussions.

Il offre Porgy & Bess à Eddy Louiss avec lequel il l’ enregistre, cet album a été réédité dans la collection Jazz In Paris.

En 1970, Ivan Julien Big band enregistre Blow chez Blue star.

Au cours de ladécennie 70, Ivan monte, arrange et dirige jesus Christ Superstar en 1972 avec une pléïade de vedettes: deux années durant, Jésus Christ Superstar connaît un réel succès au Théâtre de la Porte Saint-Martin dans une mise en scène de Nina Faso.

La troupe est composée de jeunes artistes alors inconnus, mais dont les noms vous parleront sans doute : Dave, Daniel Auteuil, Armande Altaï (qui, après une carrière underground, enseignera à la Star Academy), Grégory Ken (qui, avant le succès de son groupe « Chagrin d’amour », avait également joué dans Hair ou créé sur scène le Ziggy de Starmania), Michel Elias (La Révolution Française, Mayflower)…

La version disque est constellée de vedettes: Eddy Mitchell, Nino Ferrer, Dave, Maurice Dulac, Zanini…

A partir 1966 Ivan Jullien se consacre aux arrangements, aux musiques de films et à la scène. En 1966 il retourne au jazz pour une tournée en Allemagne avec Roger Guérin sous la houlette de l’organisateur Hans Gertberg, responsable du Jazz à la NDR radio et TV du Nord de l’Allemagne, un orchestre est monté avec jacques Nourredine, Michel Portal, Raymond Katarzinski , trombone, Bob Garcia saxo ténor, Christian Guizen, trombone et Luis Fuentes. Ils veulent poursuivre l’aventure en rentrant en France. Ivan s’occupe l’orchestre qui devient le Paris jazz all star.

La presse du jazz n’était pas tendre avec les musiciens qui se commettaient avec les chanteurs populaires : monde du jazz après avoir été durement critiqué par Jazz Hot en 1965 qui le qualifia de « traître », Jazz magazine se montrant plus compréhensif, constatant que les musiciens de jazz « s’ils ne devaient vivre que leur art, on ne compterait plus beaucoup de musiciens de jazz en activité

Arrangeurs des plus grands et musique de films

Cela n’empêchera pas Ivan dans les années 70 de travailler avec Michel Jonasz, le plus jazzy des chanteurs grand public, Jacques Higelin, Bernard Lavilliers et Baden Powell, et aussi Dee Dee Bridgewater et Elton John.

Dans les années 70 et surtout 80, Ivan Julien compose des musiques de films : un homme une femme, de Lelouch, tir groupé et ronde de nuit de Jean Claude Messiaen, le soleil des voyous de Jean Delannoy (1967) avec Francis Lai, le passager de la pluie(1970), de René Clément, avec Francis Lai. Ivan a composé 10 musiques de films et en arrangé une quarantaine…

L’enseignement au CIM

En 1976, il Alain Guerini, saxophoniste, crée le du centre International de la Musique, centre de formation dédié au jazz, situé rue Doudeauville. Le premier en Europe, le CIM vient de fêter ses 36 ans.

Là il rencontrera sa seconde épouse, Eliane, arrivée d’Algérie en 1962, où elle enseignait . Ivan épouse Eliane en 1995. Eliane est passionnée de musique. Elle tient la boîte d’Alain Guerini le caveau de La Montagne, rue Descartes, près de polytechnique, puis ce sera le « river boat » rue saint André des arts, avant de rejoindre en 1973 ce qui deviendra le CIM rue d’Hauteville.

Ivan abordera l’enseignement en 1982, Alain Guerini, saxophoniste, décédé en 1995, cherchait un enseignant pour remplacer Jeff Gilson. Il fait appel à Ivan.( Jeff Gilson né en 1926, décédé en février dernier, débuta à la clarinette avec Claude Luter et Boris Vian, puis se mit au piano, compositeur, musicien et découvreur de talents : notamment Jean-Louis Chautemps, Jean-Luc Ponty, Michel Portal, Bernard Lubat, Henri Texier. Cette expérience fut très enrichissante, elle a permis à Ivan de mieux connaître les jeunes et les futurs talents. Il enseigna les arrangements et l’analyse musicale, apprenant le métier d’enseignant sur le tas.

Le traité de l’arrangement

Le goût de l’enseignement le conduira à écrire avec Jean loup Cataldo un traité de l’arrangement en huit volumes. L’un des volumes est préfacé par Henri Dutilleux. Ivan aime passer de la théorie à la pratique. Sa curiosité et son ouverture aux autres musiques lui ont permis d’apporter une touche innovante, voire avant gardiste comme le prouve les albums enregistrés entre 1966 et 1971.

années 2000

La musique pour Ivan est synonyme de liberté, c’est un art majeur, universel, elle aide les danseurs, c’est un langage universel, la musique peut s’écoutait, se danser. Ivan aime bien la musique juive arabo andalouse, celle de Cheik Raymond, le Rapp exprime la révolte, comme le raï.

Ivan et son grand orchestre passe régulièrement au petit journal Montparnasse. Il a joué à la soirée annuelle de TSF Jazz à l’Olympia fin 2008.

Ivan continue son chemin, il fait des arrangements, organise des séances, anime son orchestre que nous retrouvons pour une émission sur France culture en novembre 2009 : avec Annick Tangora (chant),Hervé Michelet, Nicolas Giraud, Vincent Echard, Julien Alour (trompettes, bugles)Stéphane Peter (cor),Daniel Zimmermann, Damien Verherve, Jerry Edwards (trombones)Jérémie Dufort (tuba),Dominique Mandin (1er saxophone alto, adjoint du chef d’orchestre) Olivier Zanot (saxophone alto),Boris Pokora, Sophie Alour (saxophones ténors) Jean-François Devèze (saxophone baryton),Vincent Lafont (piano),Maxime Fougères (guitare),Ilan Abou (guitare basse),Gérard Carocci (percussions),Matthieu Chazarenc (batterie). Concert enregistré le 24 octobre 2009 au studio Charles Trenet

Ivan continue à faire des arrangements, à composer à la campagne, loin des bruits de la ville dans l’Eure et Loire. Il joue et dirige son grand orchestre pour des galas.

La musique, les artistes

La musique : aujourd’hui Ivan écoute beaucoup Gershwin, Ravel, Debussy, Schuman, Stravinski, Rachmaninov et Schönberg. Coté jazz : Bill Evans, Miles Davies, Dizzy Gillespie, Charlie Parker, il apprécie Patrick Artero, très créatif.

Les chanteurs pour qui Ivan a travaillé : Eddy Mitchell est un homme honnête, droit.Ivan a joué avec Eddy en 1971 72, parfois Eddy était payé avec un chèque en bois, il n’hésitait pas alors à réglerde sa poche les musiciens. Eddy intelligent a pris en main sa carrière est devenu son propre producteur. Il a su s’entourer notamment avec Papadiamandis, il swingue. Il est passionné de jazz.

Ivan Jullien a su rester ouvert à toutes les musiques et en prenant ici et là fait une musique toujours créative et attirante. c’est un homme chaleureux, disponible et trés acceuillant.

Vince Taylor : « un grand bonhomme, bon chanteur, qui a déraillé. C’était un authentique rocker. Son problème, il était imprévisible, incontrôlable. »

Nous lui souhaitons une longue carrière. Il est et restera un des grands de la musique et du jazz.

 

Jean Bachèlerie
Juillet 2012

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