Big Jim SULLIVAN

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Vous pouvez joindre Big Jim l’adresse suivante :

Jim Sullivan,
2 Old Village Hall,
High Street,
Billingshurst,
West Sussex RH 14 9PP,
Grande Bretagne.

T‚l : 44 140 378 66 68

Jean BACHELERIE, Billingshurst, Avril 1998.

Interview

Comment as tu attrapé le virus de la musique ? 

J’avais 14 ans , c’était en 1955, je suis allé voir Lonnie Donnegan jouer à Hounslow où j’habitais chez mes grands parents, à l’ouest de Londres. J’étais sous le charme et le guitariste ( Denny Wright) du Skiffle group m’a beaucoup impressionné. Le son de la guitare me fascinait. Les premières chansons qui m’ont marqué sont : Young love et True love par Tab Hunter. Le premier morceau de guitare instrumental qui m’a accroché est Zambese par Lou Bush un pianiste plus connu sous le non de Joe Fingers Carr, je crois c’était début 56. Auparavant j’aimais bien les Big band que j’écoutais à la radio , mais ma musique préférée était la country grâce à Hank Williams qui m’avait vraiment accroché.

Il ne faut pas oublier non plus Rock around the clock, où le solo de guitare m’a fait sauter le pas. Je serai guitariste. J’étais aller voir le film  » blackboard jungle « (graine de violence) avec un adulte car le film était interdit aux mineurs.
Ma mère jouait du Banjo, mais mon grand père était très sceptique sur mes capacités à jouer de cet instrument.

 Ta première guitare ? 

Celle de ma sœur , elle avait une vieille guitare sèche espagnole. J’avais entendu un morceau qui trottait dans ma tête (Zambesi), nous étions en 1956. J’ai attrapé la guitare de ma sœur et j’ai essayé de le jouer. Ce fut là le départ de ma carrière de guitariste, j’avais 15 ans. J’ai annoncé ma vocation à mon grand père qui est parti d’un grand éclat de rire.
Entre temps ma sœur avait mis sa guitare au crédit municipal (mont de piété) pour se faire un peu d’argent. Je suis allé à Nottinghill Gate, et j’ai racheté la guitare. En rentrant à Hounslow dans le train, j’ai jouais sans arrêt.
Dés ce moment là (fin 1954) la guitare ne m’a plus quitté, je la prenais toujours avec moi, que ce soit à l’école, ou après à l’usine, je travaillais à l’usine Cotis. Là je profitais de la pause déjeuner pour jouer.

 Le Rock sera la deuxième étincelle ? 

oui après plus rien ne sera plus pareil, à la passion de la guitare s’ajoutait la passion de la musique qui allait si bien avec. Le choc ce sera Rock around the clock, où le solo de guitare m’a fait sauter le pas. Je serai guitariste. J’étais aller voir le film  » blackboard jungle  » (graine de violence) avec un adulte car le film était interdit aux mineurs.
Le premier solo de guitare que j’ai joué c’est rock around the clock !
Après je vais découvrir Carl Perkins, et Presley que l’on voyait dans les films une guitare en bandoulière.
Dés ce moment là mon seul but dans la vie était d’apprendre tous les solos de guitare que j’entendais sur les disques. (56-57). Je suis passé à la guitare électrique, (un micro posé sur une guitare sèche ) branchée sur un poste de radio. Cela marchait bien, quelle joie !
J’ai formé un groupe les Clay country boys, qui faisait dans le country & western. Nous avions une vraie batterie au lieu du traditionnel wasboard(planche à laver) des groupes skiffles. Le groupe était composé de Brian Goodie, batterie, Alan Payne, basse et moi même. Nous formions un trio comme Buddy Holly. Nous avons gagné un radio crochet. Tout mon temps libre était consacré à la guitare.

 Ta formation musicale ? 

J’avais appris la musique à l’école et je pouvais lire lentement, j’avais découvert Bach grâce à Ségovie en 1955. J’avais appris à jouer de la flûte.

 Après les clay country boys ? 

Je suis allé au 2I’s fin 56, où j’ai rejoint le Soho’s skiffle group qui était très connu à Londres. (Il passait à la télévision). Il y avait Jeff à la basse, Alan à la batterie et je tenais la guitare solo.
Le groupe m’a acheté mon premier ampli un Selmer et j’ai acheté une Framus rouge foncé. C’était une guitare que j’aimais bien.

 Là tu as découvert la scène Rock Anglaise ? 

Oui j’ai rencontré Vince Taylor, pour qui j’ai joué aux côtés de Tony Sheridan, Brian Licorice Locking et Brian Bennett à la batterie. On était des habitués du 2 I’s, on y passait l’essentiel de notre temps, on faisait le bœuf. C’est comme cela que Marty Wilde nous a découvert et engagés fin 58. A cette époque je pouvais déjà jouer tous les solosde Cliff Gallup, Scotty Moore, James Burton qui accompagnait alors Rick Nelson, et Frannie Beecher le soliste des Comets de Bill Haley.
J’aimais Tal Farlow, Barney Kessel. En fait le tournant dans ma vie c’est 1956, là je me suis consacré à la musique en rejoignant le Soho’s skiffle group. La guitare est tout ce qui comptait, c’était la chose de ma vie, j’aimais tout le classique, le jazz, le R n R, j’étais fasciné.
En fait j’aime toutes les musiques. Pour moi la musique est bonne ou mauvaise, si elle est bonne j’aime.
A partir de 1962 j’ai étudié la guitare classique pendant 12 ans jusqu’en 1974 !

 Peux tu nous parler un peu de Vince Taylor ? 

C’était un chanteur qui avait une grosse présence sur scène. Il avait son style. D’ailleurs Jack Good a donné l’idée à Gene Vincent d’adopté la tenue en cuir noir.
Marty Wilde en 56 était une grande vedette il animait lm’émission de Jack Good Oh Boy, il avait eu deux grands succès : Endless sleep et Donna . C’était un vrai chanteur de R n R. Vince était un Rocker, malheureusement il n’avait pas la voix pour devenir un grand chanteur. Il avait du mal à chanter juste, mais c’était un incomparable showman. Il me fait penser un peu au groupe Heavy Metal.
Vince a eu d’excellents accompagnateurs comme Bobby Woodman plus connu en France sous le nom de Bobby Clarke. Malheureusemnt comme bien des gens il a négligé son talent, il a oublié de le cultiver, de le travailler. C’était un gars un peu blouson noir, il aimait la vie parfois avec excés, Il n’était pas très discipliné, un peu inconscient, c’est pourquoi Marty Wilde l’a fait partir des Wild Cats.
Un autre garçon bourré de talent, Dickie Pride, , c’était le meilleur chanteur de l’écurie Larry Parnes, le grand organisteur de tournées et spectacles Rock. Il pouvait chanter comme Little Richard ou passait sans transition au style Ella Fitzerald. C’était un sacré type. Malheureusement il est mort d’un abus de drogue.
Récemment nous avons fait une soirée avec Terry Dene pour fêter ses succés passés. Bobbie Clarke était à la batterie. Il n’a pas changé, il fait toujours preuve de beaucoup d’humour. Il a fixé sa batterie en la clouant sur la scène avec une hache ! Autrefois Tex Makins, le soliste de Vince Taylor avait accompagné Russ Conway, mais lorsque Russ a vu Tex se ballader avec une hache à la main il l’a viré.
C’est grâce à Tex et à Bobbie que j’ai été engagé par Vince Taylor. J’étais en concurrence avec Colin Green (14 ans à l’époque) qui a rejoint les Blue Flames de Billy Fury. Maintenant il est le chef d’orchestre de Shirley Bassey.

 Parle nous un peu de Gene Vincent ? 

C’était un gars difficile à gérer, il avait toujours un couteau avec lui et pouvait être très violent. Sur scène c’était un grand bonhomme, mais après il n’était pas facile.
Eddie Cochran était aussi une sacrée personnalité. Il descendait en moyenne 2 bouteilles de Bourbon par jour.
J’étais un peu déçu d’avoir à l’accompagner au début, car je connaissais tous ses solos par cœur. Mais en fait Eddie nous a beaucoup appris, il a eu une énorme influence sur nous tous Joe Brown, Colin Green, Joe Moretti et moi. J’ai appris tous ses trucs. Il nous a appris comment jouer du Chet Atkins. On aimait jouer les notes basses comme les américains. Eddie nous a enseigné comment remplacer certaines cordes. Il nous a montré comment il obtenait un son dans les basses en remplaçant la troisième corde (sol) par Si. Cela permettait de prolonger la note. Il nous a appris ça et bien d’autres trucs.
J’avais 6 albums de Chet Atkins, et avec the Krewkats on a repris trambone, caravan…
La tournée a été un grand succés. Même si Eddie n’avait pas le moral, il voulait rentrer pour retrouver sa fiancée Sharon Shelley. Finalement Sharon nous a rejoint.
Cette tournée était un peu bizarre, car la vedette était Gene Vincent, mais en fait c’est Eddie qui était la star, avec Hallekujah I love her so il avait fait son entrée au Hit parade. Eddie était encore marqué par la mort de Buddy Holly. Gene et Eddie ne se connaissaient pas avant la tournée. Peu à peu ils se sont appréciés au long de la tournée et ont sympathisé. Dire qu’ils étaient de grands amis c’est la légende.

  Et les Wild cats ? 

C’était un bon groupe avec Tony Belcher, rythmique, Brian Licorice Locking (futur shadows) à la basse et Brian Bennett (future shadows) à la batterie. Nous voulions tous devenir des musiciens, nous nous sommes formés en échangeant nos savoir, ce fut une tournée très formatrice. Nous avons pu tester notre technique. Cette tournée a représenté un tournant dans ma carrière et même dans ma vie. C’était le baptême du feu.
J’ai failli rentrer avec Gene et Eddie dans ce funeste taxi, mais au dernier moment Marty m’a dit qu’on devait passer au Palladium à Londres le lendemain!

 Qu’est devenu Joe Moretti ? 

Il est parti en Afrique du Sud dans les années 60. Auparavant il a fait des séances avec Tom Jones, il est le soliste dans it’s not unusual de Tom Jones, je tiens la rythmique. J’ai perdu le contact avec lui en 69, lors de la tournée avec Tom Jones. Avec John Mac Laughlin et Joe nous étions très amis. Joe doit avoir maintenant dans les 58 ans.
En Afrique du sud il a continué à jouer .

  Te rappelles-tu ta première séance d’enregistrement ? 

Oui c’était avec Marty Wilde, nous avons enregistré l’album Wilde about Marty. Jack Good avait l’habitude de m’employer pour les séances d’enregistrement. C’était le premier producteur de R n R, il a produit Oh Boy, où il a lancé bien des jeunes talents. Il savait découvrir les talents prometteurs. Il avait un grand sens de l’observation. Il a compris avec moi que je préférais me tenir dans l’ombre. J’étais un musicien, pas une star.
C’est comme cela que je suis devenu un musicien de studio à plein temps en 1961. Je préférais les studios à la scène. C’est pour cela que l’aventure des Krewkats est restée sans lendemain. Je n’ai jamais eu envie de devenir Hank Marvin.
En fait les Krewkats étaient les Wild cats sans Marty Wilde. Marty a décidé sur les conseils de Larry Parnes son manager de devenir un chanteur grand public, c’était la grande idée de Larry Parnes. Malheureusement pour Marty ça n’a pas du tout marché et il est tombé dans l’oubli. Nous, on a eu un petit hit avec Trambone de Chet Atkins, puis Samovar. Après le cœur n’y était plus, alors on s’est séparé, Brian et Licorice ont rejoint les Shadows. Moi j’ai pris le chemin des studios où j’ai joué avec Ted Heath combo.

 Comment peux tu définir ton style ? 

Au début comme Django Reinardt , j’utilisais des grosses cordes, je tendais fort les cordes., j’ai appris ça de James Burton. Les musiciens expérimentés ne faisaient pas ça. Judd Proctor, un des guitaristes de studio très demandé m’a conseillé d’apprendre à lire la musique, et je me suis mis sérieusement au travail. James Burton m’a aussi appris a utilisé les cordes légères, et a remplacé là 3ème par une corde en acier, ce qui donne un son plus métallique.

  Quels étaient les guitaristes de studios vedettes au début des années 60 ? 

Eric Ford, Vick Flick qui doivent avoir plus de 60 ans maintenant.

 Quelle guitare utilisais-tu ? 

J’utilisais à l’époque une Gibson Les Paul, et aussi une Télécaster. J’ai aussi utilisé une Gibson 540 dorée et rouge cerise que j’ai vendu à un musicien de Johnny Hallyday. Pour la séance avec Eddy Mitchell, sur le fameux Eddy in London, j’utilisais une Gibson 345. Comme ampli j’avais un Vox, un Fender, avec une chambre d’écho Watkins ou Ampec.
Aujourd’hui j’utilise surtout une Patrick Eggle Big Jim Sullivan.

 Cette séance avec Eddy en 63 ? 

Ce fut un grand moment. Nous avions une bonne équipe avec Vic Flick et moi à la guitare, Alan Weighel, à la basse qui venait de l’orchestre Lord Rockingham, qui faisait toutes les émissions Oh Boy de Jack Good, Redge Guest qui venait des Nashville Five au piano, Bobby Graham à la batterie (ex Outlaws) . Pour la séance avec Johnny Hallyday en 61 c’était Andy White qui était à la batterie ( Lord Rockingham). Andy a joué dans beaucoup de séances, il a même remplacé Ringo Starr lors des premières séances Beatles. En fait le London All Stars était les Nashville 5 de Redge Guest avec Vick Flick à la place d’Eric Ford. On s’entandait bien avec Jean Fernandez , Eddie Barclay et Eddy Mitchell. Ils nous traitaient très bien.
La séance était très décontracté avec Vick on jouait aux échecs pendant les pauses. On était très à l’aise, on possédait le répertoire sur le bout des doigts. C’est un très bon souvenir. Eddy et son directeur artistique Jean Fernandez ont été tellement satisfaits qu’ils nous ont utilisés quasiment sans interruption jusqu’à la fin 68 !

 En studio quels sont les autres moments remarquables ? 

Au début j’ai travaillé pas mal avec Joe Meek, un sacré personnage. Pour lui j’ai enregistré avec Michael Cox, Duffy Power… J’ai joué zussi sur les premiers disques des Small faces, des Kinks, de Freddie & the Dreamers , et aussi de Gerry & the Pacemakers. En effet les séances étaient de 3 heures pour enregistrer de 3 à 6 morceaux. Cela faisait cher pour les producteurs, alors ils faisaient appels à des pros expérimentés pour ne pas perdre de temps.

J’ai aussi fait pas mal de séances avec PJ Proby notamment Hold me où je jouais sur la Gibson 345 et une fuzz box (boite de distorsion), c’était la première fois en Angleterre , comme avec Dave Berry où j’utilisais la pedal wa wa dans Cryin game. J’ai aussi fait des séances avec Jet Harris & Tony Meehan, j’ai donné l’idée d’utiliser une basse à 6 cordes à Jet. J’ai joué également avec Dusty Spingfield, Marianne Faithfull, John Barry, Donovan, Jonathan King, the Ivy League….et aussi Johnny Kidd et Billy Fury, ainsi que Michael Cox, où je joue sweet little sixteen note pou note comme Eddie Cochran. Cà a été un tube en Suède. J’ai connu ainsi Joe Meek pour qui j’ai fait aussi Danny Rivers, et Gerry Temple entre autres.
J’ai aussi beaucoup joué avec John Barry en particulier les musiques des James Bond, où j’étais en compagnie de Vick Flick.
Après j’ai rejoint Tom Jones avec qui je suis resté 5 ans de 69 à 74. J’ai joué en studio et en tournées en particulier aux Etats Unis, en 69 le Flamingo à Las Vegas de même en 70, puis le César Palace. Nous étions 8 mois par an en tournée. Alors au bout de 5 ans j’en avais marre et j’ai arrêté.
Au début des années 70 j’ai enregistré avec Gilbert O’Sullivan en particulier ses tubes Claire et Alone Again. J’ai travaillé pour la maison de Tom Jones et Gordon Mills (manager de T.J. ex Viscounts) : MAM là j’ai accompagné Engelbert Humperdinck. En 72 j’ai enregistré en instrumental les tubes de Gilbert O Sullivan.
J’ai fait des séances pour des chanteurs français comme Charles Aznavour, Serge Gainsbourg et Jane Birkin (je t’aime moi non plus) et pas mal d’albums avec Franck Pourcel.
J’ai aussi accompagné Dick Rivers.
J’ai été aussi le premier musicien Européen à jouer de la Cithare . j’ai fait un album Sitar beat. J’ai joué avec Olivier Newton John, puis j’ai rejoint l’orchestre de James Last en 77 jusqu’au milieu des années 80.
Avec Derek Lawrence j’ai formé Retreat en 70 puis reformé en 74. J’ai ainsi fait un album Big Jim’s Back où je chante et joue de la guitare, Chas Hodges est au piano, guitare , fiddle et chant, Dave Peacock à la basse, et Ian Wallace à la batterie., puis j’ai fait Tiger styler hard rock avec Ray Flacke, rythmique, Phil Curtis, basse, Dave Mc Crae, orgue, Billy Rankin , batterie et Les Walker et Nicky Moore au chant. Ces deux LPs sont ressortis récemment en CD.

 Tes guitares préférées ? 

une Ibanez jazz que j’ai depuis 27 ans, et la Patrick Eggle Jim Sullivan.

 Les grands moments ? 

j’ai essayé d’être un précurseur, d’innover. J’ai beaucoup travaillé et aidé Ritchie Blackmore et aussi Jimmy Page à qui j’ai appris à lire le musique. Je pense qu’avec Joe Moretti, John Mac Laughlin, Colin Green et Tony Sheridan on jeté les bases du Rock britannique. En fait j’ai joué sur plus de 1000 enregsitrements !

 As-tu des regrets ? 

peut être celui de n’avoir pas mieux tiré parti de mon talent, j’aurais pu faire mieux et gagner sûrement beaucoup plus d’argent ! Mais je ne suis pas Hank Marvin et je ne l’envie pas.
Peut être aussi celui d’avoir trop suivi d’autres musiciens et de ne pas avoir réèllement fait ce que j’avais vraiment envie de faire.

 Que sont devenus tes compagnons des années 60 ? 

Je ne sais pas très bien en dehors de Brian Bennett, je n’ai plus de contact ni avec Vick Flick, Tex Makins , ou Joe Moretti. Redge Guset est décédé me semble-t-il.

 Qu’est ce que le R n R pour toi ? 

C’était une révolution, la jeunesse avait sa musique a elle, non seulement une musique mais c’était une manière d’être, de vivre. Cette période formidable où la jeunesse a fait l’apprentissage de la liberté a duré jusqu’au milieu des années 70, une des dernières chansons de l’époque Rock est Hotel California des Eagles, les derniers Rockers ont été les Doobie Brothers et Creedence Clearwater revival. Puis le Rock s’est peu à peu dissipé, a disparu. Maintenant il manque d’un renouveau, de créateurs. Car les représentants du Rock and Roll sont des clones des héros des années 60 ou des Beatles comme Oasis.

 Tu aurais un souhait particulier ? 

Oui j’aimerais bien revoir Eddy Mitchell et faire un bœuf avec lui, pourquoi pas à l’Olympia ? sans rire cela me ferait plaisir de retrouver Eddy et de jouer quelques bons vieux rocks.

 Que fais tu actuellement ? 

Je joue de temps en temps, avec Malcolm Mortimer à la batterie et Andy Grossart à la basse. J’ai aussi un groupe de Jazz qui s’appelle 3 of us : avec Malcolm Mortimer à la batterie et Derek Austin à l’orgue. On fait dans le style Jimmie Smith, Richard Groove.
J’ai un projet faire un album de guitare instrumental où je reprendrais à ma manière certains classiques et jouerais de nouveaux titres dans ce style.

Merci Big Jim, continue à faire vibrer les cordes de ta guitare pour notre plus c,grand plaisir.

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