Ricky KING (Allemagne)

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L’ homme à la guitare
Ricky King (de son vrai nom Hans Lingerfeld) est né au printemps 1946 à Rastatt prés de Baden Baden sur la rive gauche du Rhin pas loin de Strasbourg. Il a attrapé le Rock and Roll à l’âge de 12 ans. Ses parents lui ont offert sa première guitare. Il a commencé à jouer en écoutant tes disques de ses chanteurs préférés Péter Kraus et Bill Haley. Son premier professeur fut un guitariste d’Offenburg. Hans se passionna pour l’électronique et devint technicien radio. Il changea de professeur de guitare. Puis il rejoignit son premier groupe The Fellows en 1962. Il rassembla toutes ses économies et s’acheta sa première guitare électrique une Hofner avec 3 micros et un vibrato.

Le choc fut en 1960 lorsqu’il entendit the Shadows et leur son unique. En 1964 il passa chez the Twenties. A coté de son apprentissage de technicien radio, Hans s’inscrivit au conservatoire de Karlsruhe. Là il fit connaissance avec Gerd Köthe un saxophoniste et rejoignit le groupe avec lequel il évoluait the Moonlights. Avec ce groupe ils firent la tournée des bases américaines en Allemagne, passèrent à la radio Avec Gerd, Hans composa son premier morceau : Night work, qu’ils enregistrèrent avec thé Moonlights chez Métronome.

En 1969 Hans quitta the Moonlights et se passionna pour la guitare classique, et s’acheta une Ramirez qui coûtait à l’époque € 1800, il passa son diplôme de professeur de guitare à Karlsruhe.

En 1973 Hans se remit au Rock et intégra Joy Unlimited. Ils connurent le succès sous le nom de Hit Kids. Hans commença alors à faire carrière comme requin de studio. II accompagna Roberto Blanco, Costa Cordalis, Mary Roos, Bata Illic, etc… Il accompagna aussi Albert Hammond sur 1′ album enregistré à Berlin.

En 1976 avec son ami Gerd Köthe et le producteur et organiste Roland Heck ils sortirent son premier album. Ils choisirent d’enregistrer des morceaux instrumentaux à une époque où le disco et le Glam rock connaissaient leur heure de gloire. On lui proposa une composition des frères de Angelis qui n’avait pas marché : Verde. Basf sortit l’album Cliff King plays fantastic Guitar hits. Le nom de Cliff King dut être abandonné, car un artiste utilisait déjà ce pseudonyme. C’est ainsi qu’Hans Lingerfeld devint Ricky King.

Verde et l’album connurent de bonnes ventes. L’album comprenait deux compositions de Ricky King Jumbo Walk et Go Kart et les classiques Johnny Guitar, Apache, Wheels, Amorada, Maria Elena, Hava Naguila, Sleepwalk et Verde.

Le simple Ricky passa chez CBS pour son deuxième album. Cela donna un nouveau simple (Romanza) et un autre album : Quartermatsers stores, Midnight, Guitar tango, Amapola, House of thé rising sun, Wipe out, Java guitar, Aranjuez, et deux compositions Storm Rider, thé Joker. Les ventes furent très bonnes et un troisième album (Mare) vit le jour. Ricky King reçut le Goldene Europa en 1977.

En 1978 un nouvel album fut mis sur le marché die 20 Schönsten Welt hits. Cet album lui permit de toucher un public plus large. Certains fans critiquèrent ce choix. Puis en 1980 vint un nouvel album de classiques de l’instrumental : FBI, Peace pipe. Puis en I98T il enregistra des morceaux classiques golden Guitar symphonies et sortit sa première compilation. Puis il sortit Happy Guitar dancing. Dieter Bohlen, futur Modem Talking lui composa quelques morceaux : HaIe Hey Louise et fly me to Malibu. En 1984 Ricky réalisa un de ses vieux projets enregistrer les chansons de sa jeunesse ( Ricky King Rock and Roll Party).

Au milieu des années 80 il passa chez Polyphon (Polygram), cela donna en 1988 l’album La rose Noire. Suivirent Super guitar dancing en 1990, puis Von Herz zu Herz, Alben Romantica, Romantic guitars

Ricky rejoignit alors Koch Record qui sortit Traumland en 1996, puis en 1997 Zeit der Gefühle.

Jean BACHELERIE avec l’aide de Karl Heinz WILLIS

Interview

 Quels sont les musiciens qui t’ont influencé ? 

Ma première idole fut Elvis Presley, puis the Shadows, The Spotnicks, et the Ventures, ainsi que Segovia et Julian Beam.

 Tes guitaristes préférés ? 

Hank Marvin pour sa sonorité claire et propre. Jimmy Hendrix, pour son style innovant, Eric Clapton pour ses idées et ses innovations, en country Albert Lee et pour le Jazz Wes Montgomery.

 Tu as une collection de 40 guitares, mais en fait le son Ricky King c’est le 

son Fender Stratocaster ? Oui c’est l’influence d’Hank Marvin et des Shadows. Ma guitare c’est un peu ma voix, c’est par elle que je m’exprime. La Strato de 1968 est la guitare avec laquelle je fais la plupart des enregistrements. J’utilise aussi une Strato de 1962.

 Ton meilleur souvenir ? 

La remise du trophée Goldene Europa à Paris par Léonard Bemstein.

 Combien as tu vendu de disques ? 

Prés de 4 millions d’albums et 1,6 millions de simples.

 Les chanteurs ou musiciens français ? 

Michel Sardou et Patricia Kaas.

 Aimes tu le jazz ? 

R.K. : Oui j’aime Django Reinhardt, il a une influence énorme encore aujourd’hui. J’aime en particulier le trio Rosenberg, et Birelli Lagrene qui poursuivent dans la tradition du Jazz gitan.

 Que penses tu de la musique actuelle : rap, techno … ? 

En tant que professeur de musique je m’intéresse à toutes les musiques, mais cela ne répond pas à mes attentes. Je n’achèterai pas ces disques.

 Passes-tu souvent à la télévision allemande ? 

Pas assez souvent à mon goût. Je suis passé fin Août 2001 sur ARD, la première chaîne allemande et le 3 septembre à l’occasion de l’exposition Funkaustellung de Berlin.

 Ton but ? 

Avoir encore beaucoup de succès, apporter de la joie au public avec ma musique.