Danny GATTON (USA)

gatton

Danny Gatton est né en 1945. A 12 ans il jouait déjà de la guitare. Il passait des heures chez lui dans Elmira street, enregistrant avec sa guitare Gibson ES 350. Il utilisait un magnétophone multipiste Martin et jouait sur ce magnétophone multipiste les ckassiques de ses guitaristes préférés Les Paul how high the moon, Honky Tonk de Bill Dogett, jouant note pour note ces superbes morceaux de guitare.

Parfois il y rajoutait un peu d’ écho. Ses parents l’encourageaient, il jouait sans cesse, ils lui conseillaient de jouer plus vite comme le faisait Jimmy Bryant. A 13 ans le jeune Danny fait ses débuts à la télévision régionale, lors d’un programme dédié à la musique country, il interpréta Foggy mountain breakdown, si rapidement sur son banjo à 5 cordes, que l’orchestre de l’émission n’arrivait pas à le suivre. L’animateur Don Owens étonné lui demandé depuis combien de temps il jouait. Il répondit d’une voie aigüe 7 mois. A 14 ans il rejoignit un orchestre de vieux musiciens expérimentés appelés les Offbeats. Il avait maquillé sa carte d’identité pour être accepté. C’était le point de départ d’une belle carrière. Sa réputation se fit rapidement.

En 1974 Danny et la section rythmique quittaient un orchestre de country très populaire de Washington DC : Liz Meyer & Friends. Il forma son propre groupe Danny Gatton & the Fat boys. Equipé d’une Fender telecaster 52 et d’un ampli Bassman, Gatton enflammait les salles avec ses rifs de blues, ses solos de rockabilly plein d’écho, son jazz fluide, ses touchers de guitare rappelant une guitare hawaienne, enfilant les harmonies en cascade, soutenu par un son de banjo, des solos à l’ orgue et quelques Heineken à portée de main, qu’il empoignait au milieu d’un solo pour recharger les accus.

En 1976 à 31 ans sa réputation bien assise dans la capitale Américaine, le succès de l’orchestre Danny Gatton faisait tâche d’huile, avec son programme varié de guitare allant du blues au rockabilly en passant par le funk et le jazz.

Il jouait avec une Emmons Hawaienne, avec un banjo Gibson, une telecaster 52 & 53, et bien sûr une Les Paul 61 équipée d’une Magic Dingus Box et d’une chambre d’écho Echoplex branchée sur des haut parleurs Meslie.

Sa réputation s’est faite auprés des connaisseurs des six cordes à la fin de la décennie 70, lorsqu’il emmenait the Rednack Jazz explosion, conposé de Buddy Emmons à la guitare hawaienne, en jouant aux cotés de Roger Miller, Monsieur King of the road, au début des années 80 et en accompagnat le nouveau croisé du R n R Robert Gordon.

En 1977 the Danny Gatton Band est allé à Nashville pour enregistrer quelques bandes d’essais aux studios Audie Ashworth’s crazy mama. Danny a indiqué au propriétaire du studio qu’il aimerait enregistrer avec Buddy Emmons. Le lendemain Buddy était au studio. Ls interprétèrent Rock candy de Mc Duff dans une version échevelée qui donna son image à ce qui allait devenir the Redneck jazz. Un morceau époustouflant à vous couper le souffle, lorsqu’il est joué par Danny et sa bande.

La renommée de Danny allait s’amplifier comme une rumeur. Le très sérieux Washington Post écrivit en septembre 78 : « l’association de Danny Gatton avec Buddy Emmons est dangereusement inflammable ! Il crache plus de notes de sa guitare que l’on est en droit d’attendre, Gatton bat tous les records de vitesse mais conserve le tempo et la limpidité de son jeu. Guitarist Player écrivait pour sa part en mai 79 : une apparition spéciale du guitariste Buddy Emmons et de Danny Gatton sur un morceau Rock candy rend ce morceau inoubliable. Ils jouent des rifs fabuleux durant tout le morceau et l’auditeur ne peut s ’empêcher d’imaginer les deux guitaristes jouant d’un même souffle et dont le brio éclabousse l’un l’autre dans un mélange de soulagement et de respect.  »

La popularité de Danny s’étendit bientôt tout le long de la côte est de Washington à Boston au Nord et Atlanta au sud.
Le fameux New York Times écrivit en février 1979 : « Dimanche soir Danny Gatton est passé au Lone Star Café et a attiré une foule immense pour son seul et unique passage ».

Sunday Newspaper parla d’une Danny Gatton explosion.

Danny fut alors surnommé the Humbler, l’humble guitariste, par son copain guitariste Amos Garrett, d’après une cassette pirate de Robert Gordon en public enregistrée à Berkeley, que les guitaristes du circuit se faisaient circuler sous le manteau.

Quel chemin parcouru au cours de trois décennies depuis les débuts dans Elmira Street.
Danny Gatton a été désigné meilleur guitariste de country par Guitar Player.

Et puis par une vilaine journée de l’automne 94 Danny a été pris d’un gros coup de blues et nous a quitté précipitamment, nous laissant là dans un silence de mort. Sa guitare s’est tue à jamais.

Dommage Danny, tu jouais si bien et tu pouvais tant nous apporter.

Il nous reste tes disques à écouter et à réécouter.

Jean BACHELERIE

Discographie (60)

  1. Danny Gatton 88 Elmira street (Elektra 9 610032-2)
    Funky mama / Elmira street boogie / Blues Newburg / Qiet village / Red Label / In my room / The Simpsons / Muthaship / Pretty blue / Fandingus / Slidin’home.
  2. Danny Gatton Cruisin Deuce’s (Elektra 9 61465-2)
    Funhouse / Sun medley : Mystery train – My baby left me – That’s all right / Harlem Nocturne / Thirteen women / Sky king / Beat of the night / So good / It does not matter anymore / Puddin & Pie / Tragedy / Cruisin deuce / Satisfied mind.
  3. Danny Gatton Unfinished business (NRG 02479)
    Cherokee / Lappin it up / Melancholy serenade / Nit pickin / Sky king / Hommage to Charlie Christian / Sleepwalk / Fingers on Fire / Georgia on my mind / georgia on my mind / Notcho blues.
  4. Danny Gatton Redneck jazz explosion (NRG 3760)
    Opus de Funk / Song of india / Raisin the dickens / Killer Joe / Rock Candy / Land of make believe / Little Darlin / Tequila / Comin home baby / Famous blue raincoat / The nutcracker.
  5. Danny Gatton in Concert 09/09/1994 (Big Mo 2028)
    Sunny moon for two / Land of make believe / Blue newburg / 88 Elmira street / Seceret love / Apache-surf medley / Caravan / Linus & Lucy / Orange blossom medley.
  6. Danny Gatton Joey De Francesco Relentless (Big Mo 20232)
    Fine / Broadway / Kindred spirits / the chess players / Gearheads / Blues on the half shell / the pits / Big mo / Well you needn’t.
  7. Danny Gatton Blazing Telecasters (POW 4036)
    Honey Hush / Blue mood / Quiet village / Cherokke / If you only knew / Don’t think twice, it’s all right / Been n gone.
    Danny Gatton / Robert Gordon live in concert The Humbler (NRG NCD 6842)
    Ubangi stomp / The way I walk / Good rockin tonight / There stands the glass / Drivin wheel / Fire / Loverboy / You got a heart like a rock / Cruisn / Red Cadillac and a black moustache / Love my baby / Twenty flight Rock / Black slacks / Red Hot.
  8. Danny Gatton the Untouchable (NRG)
    Poinciana / One for Lenny / Sweet georgia Brown / Deep purple / Gold Rush Untouchable / Stumbling.
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