Bert WEEDON

weedon

Le Gentleman Guitariste
 

Bert Weedon est un homme en pleine forme, qui ne fait pas son âge, lui qui est dans ses 70 ans. C’est un homme de nature agréable, il a derrière lui une longue carrière de musicien professionnel, qui lui a apporté beaucoup de satisfactions ; il a sa belle maison, sa piscine dans le jardin, et bénéficie deu respect du monde du show biz. En témoigne ce buffet plein de trophées et récompenses qui ont émaillé sa longue carrière. Au cours de nombreuses interviews de musiciens des années 60, le nom de Bert Weedon a toujours suscité des réactions positives, un homme estimable, même pour des têtes brûlées comme Bill Kuy des Outlaws. La réputation de Bert, comme étant une personne pleine d’attention, n’est pas uniquement le fait de sa légendaire affabilité mais aussi et surtout de sa volonté inflexible d’aider les jeunes musiciens, en leur prodiguant des conseils, comme sa politique de toujours répondre personnellement au nombreux courrier qu’il reçoit des admirateurs comme des guitaristes. Bert est bien un vrai gentleman.

C’est d’ailleurs son problème, aimé par le grand public, sa crédibilité dans le monde du Rock and Roll en pâtit. Bert n’a jamais appris à être brutal, ou grossier, à provoquer le public, n’a jamais cherché à se singulariser. Si cela avait été le cas, les rééditions auraient afflué et la presse parlerait de Bert. Mais la réalité est plus austère, il n’y a pas de Cd en vente retraçant sa carrière Rock. Même si Bert a enregistré quelques uns des meilleurs Rocks en Grande Bretagne. Nous pensons qu’une telle réédition serait méritée, pleinement justifié par le rôle de Bert dans l’histoire du rock britannique.

Bert est né à East Ham, dans l’est de Londres en 1920. Son père était un conducteur de train, son goût pour le spectacle , il le doit à son père qui se produisait à l’occasion des fêtes organisées par les Cheminots, là il chantait en duo dans le style de Flanagan & Alan. Son père était aussi un collectionneur avisé de 78 tours, en particulier de country, dont ceux de Jimmie Rodgers et Carson Robinson. Un autre des passes temps favoris de Bert était de se poster prés de l’entrée du Théâtre d’East Ham, pour assister à l’arrivée des artistes et des musiciens, il était intrigué par les boîtes à instruments et les équipements. Ses débuts musicaux , il les fait au piano. Comme chez beaucoup de bonnes familles à cette époque, un piano trônait dans le salon. Il a pris ses premières leçons, mais un jour il est rentré avec un petit mot du professeur adressé à ses parents, leur indiquant de ne pas dépenser leur argent en pure perte, Bert n’était pas fait pour la musique. Un peu plus tard à 12 ans, Bert a attrépé l’Ukelele de son père et s’est mis à jouer. Ce n’était pas passionnant, jusqu’au jour où il a vu une guitare au célèbre marché de Petticoat lane. Tous les dimanches il allait admirer cette guitare, un jour on lui a permis de la toucher, il avait 14 ans. Là il décide de l’acheter avec ses économies (15 shillings !) Il emporta la guitare enveloppée dans du papier marron, car pour ce prix il n’y avait pas mallette.« Je me souviens des sons qui en sortaient, c’était affreux, mais enfin cela m’a permis de me lancer et j’ai cherché un professeur ».

Ce fut James Newham, l’homme qui a changé le destin de Bert. Il lui a appris la guitare classique, comment lire et écrire la musique, mais aussi après les leçons il l’initiait à la philosophie.

A 14 ans il quitta l’école travailler dans un bureau. Mais sa passion était la musique et la guitare en particulier. Tous ses loisirs étaient consacrés à la pratique de la guitare classique et le soir il jouait du jazz avec des orchestres du coin. L’un des premiers s’appelait Butch Townsend and his cold shoulders. Puis ce fut Bert Weedon & the Blue Cumberland rythm boys suivi de Bert Weedon & his Harlem Hot Shots.

Petit à petit avec l’expérience, Bert fit son chemin dans des orchestres plus réputés. L’un de ces orchestres était Harry Gold & his Pieces of Eight, c’était un groupe Dixieland. Il y avait des gens qui allaient devenir célèbres : Ron Goodwin, Geoff Love, et Norrie Paramor. Bert jouait maintenant avec une belle guitare qui avait coûté 25 livres à ses parents. C’était une petite fortune et un grand sacrifice fait par ses parents. Un acte de confiance dans son talent.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, Bert devint professionnel. Il était maintenant reconnu dans le monde des grands orchestres, comme Ted Heath, the Squadronnaiers, Ambrose, Mantovani, Harry Leader, Lew Stone. En 45 Bert a eu l’honneur de succéder à Django Reinhardt, une de ses idoles, en partenariat avec Stéphane Grappelli. Puis il joua avec Cyril Stapleton dans l’orchestre de la BBC. Il passait ainsi souvent à la radio et commençait à être connu à la fois du grand public et du monde des studios d’enregistrement. Tout allait pour le mieux, lorsque Bert fut frappé par la maladie : il avait la tuberculose. Par chance un nouveau remède la streptomycine avait fait son apparition. Bert a nèammoins passé quelques mois à l’hôpital, lorsqu’il put sortir le médecin l’avertit qu’il ne devait plus jouer dans les night clubs enfumés. Comment faire ? il avait une femme et des enfants à nourrir.

Il chercha à faire de ce mal un atout. Il écrivit aux studios d’enregistrement pour proposer ses services. La chance l’attendait. Les compositeurs et les arrangeurs recherchaient maintenant des guitaristes. Ils commençaient par utiliser la guitare pour des passages et non plus seulement comme un accompagnement. Bert était un guitariste réputé, et lorsque l’on se rendit compte qu’il lisait la musique, les portes des studios s’ouvrirent. Il devint le guitariste des studios Decca, Emi, IBC et autres… Il jouait avec Mantovani, Ambrose, Ray Martin, et tous les autres. Il accompagna des artistes comme Alma Cogan, Dickie Valentine, Eddie Calvert… Lorsque les Américains réalisèrent qu’il était plus économique d’enregistrer en Angleterre, il accompagna Frank Sinatra, Tony Bennett, Judy Garland, et Nat King Cole. La prochaine étape était de faire ses propres disques. Son premier simple 78 tours fut publié chez Parlaophone : stranger than fiction, suivi de 5 autres disques. Le style était léger, comme le voulait l’époque. A la fin des années 50 Bert était maintenant connu, comme musicien de Studio et comme guitariste avec ses propres disques, et comme jouant avec Cyril Stapleton à la radio. Il passait à de nombreux programmes de la BBC.

Ce fut Cyril Stapleton qui lui fit remarquer l’arrivée d’une musique venue d’outre atlantique. Stapleton avait reçu une poignée de disques, dont le fameux Rock around the clock de Bill Haley. Il voulait le jouait à l’antenne et souhaitait avoir l’avis de Bert, et savoir s’il pouvait retrouver ce son de guitare. Bert grâce à sa culture Jazz et sa connaissance du blues et du country, s’est rendu compte que ce qu’il écoutait était fondé sur le rythme typique du blues avec un deuxième et quatrième temps renforcé avec une influence de country. Il a de suite reconnu que c’était l’un des disques les plus plaisants qu’il ait entendu. Alors que beaucoup de musiciens de sa génération sont restés en dehors, critiquant ouvertement cette musique d’amateurs, Bert s’est lancé à fonds dans cette nouvelle voie. C’est ainsi qu’il est devenu un guitariste incontournable accompagnant : Laurie London, Marty Wilde, Johnny Kidd, Adam Faith, et tous les autres pionniers. Il était le guitariste non mentionné, sur beaucoup des tubes de l’époque.

Bert se dit que s’il enregistrait lui même des disques de R n R, il pourrait devenir très populaire. Il avait trouvé un simple Américain par the Virtues Guitar Boogie Shuffle de Arthur Smith. Il joua ce morceau lors de galas et il était bien accueilli par le public. Mais son directeur artistique Dick Rowe chez Top Rank était réticent, sceptique . Bert convaincu que ce titre marcherait est allé chez Philips voir Johnny Frantz et lui proposa de l’enregistrer sous un pseudonyme. Bert pour rester honnête avec D. Rowe alla le voir et lui fit part de son intention. Là Rowe capitula et accepta de l’enregistrer pour Top Rank. D. Rowe n’aimait pas le R n R et il demanda à un jeune inconnu Tony Hatch de produire la séance. Le résultat fut le premier gros succès pour un guitariste britannique, allant jusqu’à la sixième place du hit parade au début de l’été 1959. Ce succès signifiait aussi la fin de la carrière de Bert comme requin de studio.

Pour Guitar Boogie Shuffle et les enregistrements suivants Bert a réuni le même noyau de musiciens : Eric Ford à la rythmique, ou Bob Rogers, Don Sandford ou Vic Flick, au saxo Rex Morris, voire Red Price ou Johnny Grey, au piano et inévitablement Tommy Sanderson ou parfois Ted Taylor, spécialiste de l’orgue « night cryt », Black jackets, le batteur était habituellement Ronnie Verrell, ou Bobby Kevin, même si sur Red guitar c’est Tony Meehan qui joue. A la basse il y avit Joe Mudele qui était dans l’orchestre de la BBC. Pour ces morceaux Bert jouait soit avec une Hofner, ou une Guild Starfire, avec un ampli Burns ou Selmer avec une chambre d’écho Tru-voice Echo unit. Bert a éprouvé beaucoup de plaisir à enregistrer ces morceaux de R n R.

Fin 1961 Bert avait eu 7 morceaux au hit parade, même s’il a continué encore à faire du rock avec le très bon night cry en 1963, il ne connut plus les honneurs du hit parade. Puis ce fut l’explosion des groupes vocaux dans la foulée des Beatles, qui mit un terme à la carrière de Bert comme vedette. Heureusement Bert continua à travailler en jouant dans les boites et faisant des concerts, et en jouant toujours à la radio et la télévision. En 1971 il enregistra Rockin at the roundhouse, un album chez Fontana, qui reçut une bonne critique.

Une surprise encore plus grande fut le LP chez Warwick en 1976 intitulé 22 Golden guitar greats, qui est monté au sommet du hit parade, et lui a rapporté un disque d’or et de platine. Cela donna des regrets, car des albums comme Bert Weedon remembers Jim Reeves, ou the Gentle Guitar of Bert Weedon, auraient vendu assez pour monter au hit parade, seulement comme ils étaient enregistré pour un label bon marché ils étaient hors concours !

Le succès extraordinaire du livre pour les jeunes guitaristes, « Apprendre à jouer en un jour », est là pour confirmer qu’il laissera sa marque sur des générations de guitaristes.

Burt WEEDON : Le Gentleman Guitariste,
par Dave BURKE (Pipeline),
traduit par Jean BACHELERIE.

Interview

 James Newham est l’homme qui a changé votre destin ? 

C’était un homme fantastique, il a eu une énorme influence sur moi, il exercé sur moi une influence comparable à celle de mon père. La première rencontre fut mémorable : Que veux-tu apprendre me demande-t-il ? Le jazz ! Je ne vais pas t’enseigner ce truc là ! Que voulez vous m’apprendre ?
Il m’a sorti sa guitare classique et m’a joué du Chopin, Prélude 7. C’était le morceau le plus beau que j’avais jamais entendu. Je lui ai demandé de me l’apprendre. Il ne s’est pas contenté de m’apprendre la guitare classique, comment lire et écrire la musique, mais aussi après les leçons il m’initiait à la philosophie. C’est ainsi que j’ai découvert les religions, le yoga, le bouddhisme, comme se contrôler… C’était au milieu des années 30, pour moi gamin de l4 east end, c’était une révélation. Je lui dois beaucoup et j’espère le lui avoir rendu, il était très fier lorsque j’ai commencé à avoir du succès.

  Ensuite ? 

A 14 ans j’ai quitté l’école pour travailler dans un bureau. Mais ma passion était la musique et la guitare en particulier. A 16 ans je me suis donné pour mission de populariser la guitare. A l’époque on ne voyait de guitare que dans les westerns tenue par un cow boy, qui chantait Home on the range ! Cela me frustrait tellement, que je me suis lancé. Je voulais montrer au monde quel merveilleux instrument pouvait être une guitare. Tous mes loisirs étaient consacrés à la pratique de la guitare classique, le soir je jouais du jazz avec des orchestres du coin. L’un des premiers fut fondé avec le fils du boucher, on s’appelait Butch Townsend and his cold shoulders. Puis ce fut Bert Weedon & the Blue Cumberland rythm boys ! Nous n’avions pas de véhicules pour transporter nos instruments, alors on utilisait une poussette sur laquelle on avait peint le nom de l’orchestre !. Puis j’ai formé Bert Weedon & his Harlem Hot Shots. Pourquoi Harlem, je n’avais aucune idée où était cette ville, simplement le mot faisait jazz !

 Votre premier contact avec Tommy STEELE ? 

Je me souviens de ma première rencontre avec Tommy Steele : « Salut Bert voilà ce que je veux que vous jouiez ». Il se mit à gratter ma guitare d’une manière un peu hasardeuse. J’ai pris la guitare et lui ai joué ce qu’il essayait de me montrer.  » Oui c’est ça », me dit-il. Je lui ai dit « Tu es un peu effronté ! ». Il s’est mis à rire. Puis on s’est bien entendu je lui ai montré comment jouer avec certaines cordes. Je l’ai revu lors d’une cérémonie à Buckingham Palace 30 ans plus tard, il m’a dit : « Je n’ai jamais oublié ton conseil concernant la corde do ». On a bien ri.

  Le succès de Guitar Boogie Shuffle a marqué la fin de votre carrière de 

requin de studio. Comment l’avez-vous vécu ? Cela me manquait, car ce travail était très varié. Le même jour je pouvais jouer avec Gigli, le ténor bien connu, et l’après-midi avec Tommy Steele, le soir avec Johnny Dankworth et Kenny Baker. C’était une expérience superbe, il fallait être prêt à s’adapter et très disponible. Par exemple Winifrid Atwell voulait un jeu dans le style honky tonk, Russ Conway un style léger, alors que Frankie Vaughan voulait quelque chose de rythmé et Ronny Hilton quelque chose de différent. Avec Tommy Steele à ses débuts il falait jouer et rejouer plusieurs fois le même morceau, alors qu’avec Gigli ou Paul Robertson, on faisait en une seule prise.

 Vous vous souvenez de Black Jackets ? 

Oui car un jour, lors d’un gala un spectateur m’a demandé de jouer ce morceau, je lui ai dit que ce n’était pas de moi. Il a insisté, me disant que je l’avais écrit. Je ne m’en souvenais plus car c’était une face b.

 Apache ? 

Francis, Day et Hunter m’ont envoyé la musique au début 60. J’ai de suite aimé ce morceau, j’ai fait l’arrangement et je l’ai enregistré pour une parution plus tard dans l’année. J’ai été appelé par Jerry Lordan en Février, il m’a demandé quand j’allais le sortir. J’ai expliqué que c’était prévu pour septembre, car c’est la période où les gens achètent le plus de disques. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, le morceau était enregistré et il sortirait. Quelques mois plus tard j’ai entendu dire que les Shadows l’avait enregistré. Pas de problème. Je suis allé chez Top Rank et leur ai demandé de le sortir de suite, j’en ferai la promotion à la radio et à la télévision. C’était une grave erreur. Je faisais bien la promotion mais le public qui allait l’acheter se voyait proposer la version des Shadows. Un mois plus tard mon disque n’était toujours pas sorti et les Shadows montaient au hit parade ! J’ai appelé Dick Rowe chez Top Rank, je devenais fou ! il m’a répondu qu’il ne pouvait rien faire car Top rank et mon contrat avait été racheté par EMI , la maison de disques des Shadows. Economiquement il était préférable de laisser la version des Shadows poursuivre son ascension au sommet du hit parade. Cela d’autant plus que les Shadows comme nouveaux venus touchaient moins de royalties que moi. Comme vous le savez les Shadows ont écrit Mr Guitar pour moi un peu plus tard en guise d’excuse, et nous sommes restés en bons termes. Je dois reconnaître que leur version d’Apache était meilleure que la mienne.

 Comment avez-vous avez attaqué Ginchy ? 

En mi mineur avec beaucoup d’écho, et de vibrato.

 Que pensez vous de la version des Ventures ? 

Ils ont fait un bon truc, c’était une excellente version.

 Quel est votre meilleur enregistrement ? 

C’est guitar Boogie Shuffle, j’ai aussi un faible pour blue guitar, c’est une très belle mélodie. Un bon souvenir est aussi lorsque nous avons remplacé John Barry Seven dans l’émission Easy beat. Là avec Rex Morris, Tommy Sanderson, Eric Ford,Joe Mudele et Ronnie Verrell nous avons passé de bons moments, on a eu la chance d’accompagner Bobby Vee, Del Shanon… L’émission était enregistré au Théâtre de la BBC à Northumberland avenue, prés de Trafalgar square.<

 Rockin at the Roundhouse ? 

En arrivant aux studio Roundhouse, j’ai créé la surprise en refusant d’utiliser les énormes amplis, n’utilisant que mon 100 watts.

 Avez-vous été critiqué par vos confrères pour avoir fait du R n R ? 

Les musiciens sont un peu snobs, les musiciens classiques me disaient mais enfin comment peux tu jouer ces conneries ! Je répondais mais j’aime ça. Mon conseil ne vous laissez pas aveugler par vos goûts personnels. En ayant un vaste répertoire vous vous amusez d’autant plus. C’est comme si vous ne mangez que du rost beef, alors qu’il y a tant d’autres bons plats. Il faut élargir son horizon musical, cela permet aussi d’améliorer ses connaissances et sa technique.

 Auriez-vous eu plus de succès si vous aviez été plus jeune ? 

Oui j’avais déjà plus de 30 ans lorsque le R n R est arrivé, j’étais déjà un vieux pour le public du R n R. Il fallait être un teenager pour percer. Les imprésarios comme Larry Parnes et les autres vendaient une image pas de la musique. Je n’ai jamais eu d’image, ma guitare parlait pour moi. Je n’allais pas me déguiser en tenue de cuir ou autre. La musique était pour moi l’essentiel. Aujourd’hui on forme des groupes selon leur look ou leur style sur scène. Ce n’est pas de la musique. C’est de l’image.

 Que fait Bert aujourd’hui ? 

J’ai été très chanceux, je choisis ce que je veux faire maintenant, quelques concert en solo, quelques TV, je n’ai pas envie de prendre ma retraite car j’aime tant mon travail, de plus je suis bien payé pour faire ce que je ferais pour rien , mais ne le répétez pas aux promoteurs. Il ajoute malicieusement, il y eut une époque où j’étais toujours le plus jeune, maintenant on me présente comme une légende vivante ! Je me demande alors où sont passées toutes ces années. La guitare a été ma vie, la vie est belle, la musique est merveilleuse, et ma vie c’est la musique.

Le succès extraordinaire du livre pour les jeunes guitaristes, « Apprendre à

jouer en un jour », est là pour confirmer qu’il laissera sa marque sur des

générations de guitaristes.

Retour vers : Groupes Britanniques